Musée du Bas-Saint-Laurent

Des vacances pour tous

Jusqu’aux années 1870, l’est du Québec est une destination de vacances réservée à quelques riches familles. Il deviendra graduellement plus accessible avec la construction d’importants hôtels : des familles de simples fonctionnaires ou de jeunes entrepreneurs peuvent se permettre de faire une « trempette » dans cet univers mondain pour quelques jours ou quelques semaines. 

Lorsque le tourisme automobile prend son essor dans les années 1920 et 1930, l’offre touristique doit s’adapter. Les guides commentent la qualité des routes principales et l’offre de nouveaux services. La station-service, l’atelier de mécanique et le restaurant familial du village sont devenus des services essentiels... Le long des routes, on trouve dans chaque village des cabines et bientôt des motels où toute la famille peut se retrouver dans un petit espace fonctionnel pouvant être loué à la nuitée.

Ceux qui ont la chance de posséder une automobile ont davantage de liberté de mouvement. Plus les routes principales sont pavées, plus les stations balnéaires de l’est du Québec apparaissent comme des relais sur un parcours beaucoup plus long, qui mène vers le fameux tour de la Gaspésie ou le plus récent tour du lac Saint-Jean. Les vacanciers sont toujours présents, mais pour moins longtemps.

Après la Deuxième Guerre mondiale, le profil des vacanciers change. On trouve parmi eux de plus en plus de Québécois francophones de la classe moyenne, dont les conditions de travail et le niveau de vie s’améliorent. Ils ont maintenant droit à des vacances annuelles en plus de leurs congés hebdomadaires, ce qui facilite les longs déplacements de la ville à la campagne.

photographie noir et blanc d’une auberge et d’un pavillon très fenestré.

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