Musée du Bas-Saint-Laurent

S’offrir un paysage

On pourrait croire que les villégiateurs ont d’abord construit leurs résidences d’été sur le bord du fleuve et qu’ils s’en sont éloignés lorsqu’il ne restait plus de terrains disponibles. Quoi de mieux que d’avoir la plage à quelques pas, alors que les bains d’eau salée avaient si bonne réputation! Mais non... 

Durant toute l’époque victorienne, les villégiateurs cherchent d’abord et avant tout à s’imprégner du pittoresque des lieux. Ce pittoresque, ils le retrouvent dans les grands paysages très ouverts, où les montagnes et le fleuve dominent. C’est pourquoi les résidences d’été de Charlevoix sont souvent construites à même le flanc des montagnes. À Tadoussac, c’est une terrasse naturelle qui offre une vue imprenable, alors que la plage se trouve une vingtaine de mètres plus bas. Sur la rive sud, les dénivelés sont moins importants. On privilégie tout de même les sites surélevés, quitte à marcher dix minutes à travers champs pour accéder à la plage. Heureux hasard, ces sites sont le plus souvent situés dans des zones peu cultivables, donc de moins grande valeur pour les agriculteurs qui les vendent.

Ce n’est qu’au début du 20e siècle que les premières résidences d’été sont construites près de l’eau, sous l’influence des villégiateurs américains.

Une famille profite de l’été, derrière une maison cossue. Un enfant monte un vélo, d’autres jouent au tennis ou discutent.

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