Musée du Bas-Saint-Laurent

L'accueil des seigneurs

Carte postale ancienne où figurent, devant de grands pâturages, une imposante résidence et ses dépendances.

Le manoir de la famille de Philippe Aubert de Gaspé, avant son incendie en 1909.

© Musée du Bas-Saint-Laurent, fonds Paul-Émile Martin, m06028.

Les longs voyages de plaisance sont peu fréquents avant le second quart du 19e siècle. Les récits de voyage et les journaux personnels nous apprennent que l’arrivée de voyageurs issus de la bonne société de l’époque est perçue comme un événement : ils sont souvent les bienvenus au manoir seigneurial, que ce soit pour quelques jours ou simplement le temps d’échanger quelques nouvelles.

Philippe Aubert de Gaspé (1786-1871), dernier seigneur de Saint-Jean-Port-Joli, a habité le manoir familial ci-dessus, situé à une trentaine de kilomètres à l’ouest de La Pocatière. Il a pu constater lui-même, durant ses années d’études à Québec, la mauvaise qualité de la route entre la capitale et Saint-Jean-Port-Joli, en particulier après de fortes pluies. Les braves voyageurs méritent assurément un bon accueil! 

Anecdote : on peut lire, dans la Gazette de Québec du 3 juin 1846, que le manoir seigneurial aujourd’hui connu sous le nom de manoir Rankin (sur les limites des municipalités de Saint-Germain et de Saint-André, au Kamouraska) peut être loué pour un bail de trois ans, que ce soit comme résidence d’été familiale, comme maison de pension ou comme hôtel. C’est, du moins pour l’est du Québec, une occasion exceptionnelle!

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